6) Permettre des formats de sessions multiples et adaptées au contexte spécifique
Si les bonnes pratiques en intervention en santé mentale jeunesse tendent à favoriser les rencontres familiales, du moins lors de l’évaluation, le niveau de conflit entre les parents peut rendre ce type d’intervention difficile, comme ce peut être le cas lorsque les parents sont dénigrants l’un envers l’autre. Dans ces situations, les participants se demandent s’il est préférable d’exiger les rencontres familiales (et cesser d’offrir les services si ce n’est pas possible) ou s’il est préférable d’accepter de rencontrer les parents séparément. Certains participants témoignent de leur perception
Selon une participante, si les rencontres familiales dans ce contexte peuvent avoir des effets négatifs sur les jeunes elles ont cependant l’avantage l’intervention « in vivo » au niveau des habiletés parentales et le transfert de stratégies.
Selon Sara (2011), si le niveau de conflit est très important, il peut s’avérer pertinent pour les cliniciens de revoir les règles implicites de l’intervention familiale et de permettre de faire des rencontres séparées avec chacun des parents au début du processus avant de proposer des sessions conjointes. Les rencontres individuelles peuvent représenter, en début de processus, un espace où les parents peuvent parler librement et où le clinicien peut évaluer la présence de problématique qui peut interférer avec le rôle parental.
Se pose également la question dans le cas où les parents ont une interdiction de contact. Dans ce dernier cas, les rencontres familiales sont impossibles et le travail doit se faire avec les parents de façon séparée. Dans le cadre des rencontres de groupe, la solution d’alterner la présence du parent (une semaine mère-enfant et l’autre père-enfant) est proposée par une participante.
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